Circuit des maisons des amis de George Sand

Autour de George Sand


 

 

Par Micheline Fortin – La Châtre 2004
Les photos des maisons ne sont pas intégrées au document.

Il fait un temps splendide, mais je préfère passer l’après-midi avec vous, il y a peut-être longtemps que vous n’avez pas reçu de nouvelles de votre petite ville aimée – haïe, bonnes langues, mauvaises langues. Rien n’a changé à ce propos depuis votre départ.

 

Aujourd’hui le club « Flore et Vertumne » herborise et déguste à midi, un repas de simples, comme vous le faisiez avec Stéphane Ajasson de Grand­sagne et plus tard avec le Malgache. La promenade doit se situer vers les Couperies, la Planche de Roche, Champflorentin, Etrangle Chèvre. Peut-être iront-ils jusqu’au Virolan, en tout cas ils s’arrêteront aux Prés Girault. Peut-être rencontreront-ils André et Geneviève. Je leur ai donné le parcours et ils ont lu André avec beaucoup de plaisir. Y aura-t-il des roches décorées par Geneviève, trouveront-ils matière à inspiration ? Vont-ils rapporter de quoi orner les vitrines de La Châtre, idée toute simple pour vous honorer, ainsi que Geneviève. En mettant une robe blanche dans une vitrine, chaque commerçant choisira un thème, ainsi nous aurons la robe à la rose, la robe aux violettes, la robe aux fuchsias que vous aimiez tant, depuis que Delacroix vous avait offert cette fleur et bien sûr les dahlias chers à votre Néraud le Malgache.

Dans sa maison de Vavres, les dahlias que vous admiriez par-dessus la haie, en passant, y sont toujours, ainsi que les Fougères Néraudie et le Sophora Japonica.

Si vous rencontrez Jules, dites-lui que le Sophora va bien. Les nouveaux propriétaires en prennent soin, ainsi que de la maison. J’ai pénétré dans la cour, la vue est toujours aussi admirable. Sans quitter la botanique et en sautant du coq à l’âne, cette semaine est une rétrospective « Charles Fauchier », peintre, à l’Hôtel de Villaines. Charles Fauchier était le petit-fils de Félix Fauchier, droguiste, qui, souvenez-vous, se précipitait place du Pavé cueillir le Pas d’Ane que Jules Sandeau avait semé afin que Félix prépare sa tisane et son sirop pectoral des 4 fleurs. J’ai retrouvé la formule. Il y a 7 plantes ! L’herboriste de Châteauroux a refait le sirop et la tisane pour moi, en souvenir de vous. Si quelqu’un en a besoin, dites-lui bien que j’en ai. J’ai goûté la tisane, pas mauvaise, mais efficace.

 

Quant aux sorties de ce jour, il y a la sortie du « Grenier à sons ». Le Grenier à sel place du Bosquet sera transformé et abritera le club des luthiers et vielleux, mais surtout une exposition d’instruments traditionnels.

Aujourd’hui, ils refont le parcours des musiciens et luthiers qui résidèrent dans cette ville de La Châtre. Vous aviez écrit un livre intitulé « Les Maitres Sonneurs ». ; j’espère que tout le monde l’aura lu. La mode est à la marche à pied comme de votre temps ! Je suis contente, on parle de vous et de vos écrits. C’est donc votre année, il paraît que le 3 juillet des femmes du monde entier viendront à Nohant. C’est normal, vous avez tant défendu leur cause. Il y aura un concert Chopin bien sûr, et encore une marche, « Nohant – Le château d’Ars » chez votre ami Papet, promenade guidée par Gonzague St-Bris qui vient d’écrire sur vous un très beau livre.

Les idées se bousculent dans ma tête. Angibault vous honore. Je vou­drais bien que l’on remette en promenade le chemin « Nohant – Angibault »que vous faisiez avec Colette votre jument, que vous attachiez avec Sophie, la jument du Grand-Louis. L’arrière petit-fils est le portrait craché du Grand­Louis. J’ai aussi retrouvé des photos du Grand-Louis : beau garçon ma foi. J’ai feuilleté, suprême honneur, le livre « Le Meunier d’Angibault » que vous lui avez dédicacé. On ne perd rien en Berry. On garde ; même les souvenirs.

J’allais oublier, cette lettre est faite pour informer. On parle de vous, c’est bien, c’est tant mieux, mais maintenant je voudrais que vous veniez avec moi. Oh, ne soyez pas émue. Mais je sais que vous allez l’être comme je le suis.

J‘ai fait le parcours des maisons de vos amis de La Châtre. D’abord je commence par « L’Auberge de la Tête noire » où votre mère et votre père se rencontraient. Cela s’appelle « l’Escargot » maintenant, car figurez-vous on ne trouve plus l’enseigne peinte par votre fils Maurice. Elle existait cependant encore en 1913.

J’ai retrouvé le nom des propriétaires : Louis Chabenat en 1713, puis Jacques Chabenat en 1720, puis Jacques Grangé, jusqu’à Monsieur Miton de nos jours. A côté, disons bonjour à Laure Decerfz, belle maison où vous avez tellement joué petite fille. Vous souvenez-vous de votre communion ? Monsieur le Docteur Decerfz était ami avec votre grand-mère et Madame Decerfz née Lemut était très bonne mère et vous adorait. La maison est toujours aussi belle. Le puits gothique existe toujours dans la cour intérieure.

Hélas, la maison de Jules Sandeau, Denormandie maintenant, a été détruite. C’est aujourd’hui un magasin de fleurs. Je suis quand même triste et vous aussi.

Un peu plus loin, sur la droite, la maison de Néraud. Jules l’avait achetée en 1821 avant de faire construire à Vavres. La femme de Jules, Cephise Tabaud de Bellair était très jalouse de vous. Son arrière petit-fils, Pierre Néraud de Boisdeffre, écrivain, a fait une belle carrière de diplomate. Il est mort il y a deux ans. J’ai appris que Jules était mort rue de Lucet. Je suis allée voir, c’était une maison qui appartenait aux Letellier, descendants de Louvois. Madame Néraud mère y a vécu aussi. La maison existe toujours.

Après Jules, allons chez Emest Périgois, rue Emest Périgois. C’était un grand ami à vous, marié avec Angèle, fille de Néraud. Politiquement, vous étiez amis, Dieu sait si vous l’avez défendu lorsqu’il fut emprisonné, assigné à résidence, enfin exilé en 1858. Grâce à votre intervention, il reviendra et sera préfet de la Creuse et député. Sa tombe est en bien mau­vais état. Cela me navre. Pouvez-vous faire quelque chose ? J’ai retrouvé une descendante qui possède toujours le château de Limanges, cette dame est charmante. Emest est mort après vous à La Châtre en 1906.

Puisque nous sommes dans les amis politiques, bonjour au 3 place Notre Dame à Alphonse Fleury, marié avec votre amie Laure Decerfz. Le père d’Alphonse était très ami avec votre père et avec votre grand-mère. Alphonse est mort à Paris, rue de Seine, pas très loin d’où vous réunissiez les Berrichons à Paris, chez vous, Quai Malaquais. Les Fleury, Papet, Planet, de Latouche, Périgois, Sandeau, Duvernet, Dutheil, bref ce que Louïs Philippe appelait ironiquement la petite République de La Châtre.

La maison d’Alphonse Fleury n’est pas bien conservée, mais sa tombe correcte. Je m’y incline assez souvent.
Maintenant, allons vers l’Abbaye. Ici, nous trouvons la maison « Ajasson de Grandsagne », rue du 4 septembre. Très belle maison avec vue sur l’Indre. De ce pic, nous apercevons la maison du Malgache à Vavres.

Stéphane, en fait, Jean-Baptiste Etienne Ajasson de Grandsagne n’est pas né là, mais en l’hôtel Dorguin, 6 rue de Bellefond, pourquoi là, vous le savez. Dans ce bel hôtel particulier Louis XIV, Stéphane est né, son père y est mort. Pour­quoi ? Peut-être cette maison appartenait-elle à sa Mère Marie Aumeur, fille et famille de médecin. Bonjour Stéphane qui fut si précieux pour vous. George, vous aviez 17 ans et lui aussi. Stéphane était un familier de Nohant, ses parents aussi, amis de votre père et de votre grand-mère. Avec Stéphane, vous avez couru les chemins, vous avez herborisé ensemble. Vos relations firent scandales bien souvent. L’oeuvre de Stéphane est un peu oubliée, pourtant il fut élève de Cuvier et voulut par ses écrits mettre la science au niveau populaire. Il mourut jeune, il eut 4 enfants en quatre ans. Vos lettres échangées entre 1820 et 1838 restent un mystère. Détruites par qui ? Par Paul Tancrède, le fils de Sté­phane, ou par vous ? Mystère, respectons-le. Les descendants de Stéphane existent toujours. De leur château de Grandsagne en Creuse ou de leur domaine de Monteil près de La Châtre, nous parlons souvent de vous, de lui, personne ne vous a oubliés.

Pas plus que chez Duvemet, actuellement perception de La Châtre. C’est drôle, Charles Duvemet était percepteur, ami de votre père et de votre grand­mère. Là aussi, ami d’enfance. La maison est bien entretenue, normal, c’est la perception. Bien entretenue aussi leur résidence secondaire, Château du Coudray, où vous fîtes connaissance de Jules Sandeau un après-midi d’été avec votre groupe habituel Papet – Fleury… Les propriétaires actuels entretiennent bien votre mémoire en cette maison Duvernet.

Revenons rue de Bellefond, saluons Henri de Latouche, cousin de Madame Duvemet qui vous présenta par lettre l’un à l’autre. De Latouche fut votre mentor, séduit par lndiana, il vit en vous un grand écrivain et vous mis le pied à l’étrier. Il vécut rue de Bellefond, mais surtout à Archys, superbe propriété, près de Neuvy St-Sépulchre. Il n’eut pas une chance folle, élève indiscipliné, il partit à Paris. Directeur du Figaro, il écrivit plusieurs livres . Fragoletta, ces Adieux et les Agrestes. Il eut peu de chance en littérature et dans sa vie amoureuse et maritale, perdit sa femme, son fils. Ses amours avec Marceline Desbordes-Valmore furent houleuses. Vous avez été George, pour lui, une aide précieuse. Comme il le fut pour vous à vos débuts.

Près d’ici, rue des Pavillons 1 et 3, la maison Bourgoing, votre refuge pendant votre divorce, votre terrasse aux roses, disiez-vous. Là, vous avez réécrit Lélia et rajouté un dernier chapitre. La maison est toujours aussi belle et la vue magnifique, chez votre amie Rozane Bourgoing.

Revenons rue de Bellefond, maison de votre ami Papet, qui fit Médecine sans exercer vraiment, quelques consultations données à Chopin. Cette propriété très grande, abrite encore les activités d’un médecin. L’arrière de la maison, rue Tourtellat est paraît-il la plus ancienne de La Châtre : il y passait les murs d’enceinte du 12ème siècle. L’autre partie, rue de Bellefond était à sa soeur Hermance. Les maisons sont bien entretenues et aimées de leur propriétaire, nous y parlons de vous.
Papet préférait peut-être sa demeure du château d’Ars, tout près de vous, souvenez-vous lorsqu’il vous consolait amicalement et faisait le guet lors de vos rencontres amoureuses illicites !

Ala Châtre, place du Pavé. Nous sommes tout près de la Maison rouge où habita Emile Aucante, clerc chez un avoué. Il sera votre homme de confiance de 1850 à 1857, ensuite vous le ferez entrer chez Levy éditeur. Dans cette maison rouge, vous avez situé une partie de l’action de votre roman « André » puisque c’est dans cette maison que Geneviève, la fleuriste, décorait les robes des dames de La Châtre avec des fleurs artificielles qu’elle reproduisait d’après les fleurs naturelles cueillies aux prés Girault, près de Roche, sur le chemin de Virolan. Cette maison du XVème siècle avec une porte en bois du XIIIème est l’une des plus anciennes et admirées de La Châtre.
Geneviève, la fleuriste vous a été inspirée par Françoise Clara Planteline, marchande de mode. C’est en pensant à vous et à elle que les commerçants de La Châtre décoreront leurs vitrines avec des robes, copies de celles que Gene­viève omait de fleurs. Je voudrais aussi vous dire que les coiffeurs mettront dans leurs vitrines des coiffures brunes, comme la vôtre, décorée de fleurs.

Mais continuons notre périple en allant chez les Dutheil, actuel Cré­dit Agricole. Vos amis Dutheil, le grand ami qui vous faisait rire, ami aussi de votre père et de votre grand­mère. Il était simple, gai, bon vivant. Votre père jouait du violon avec lui et vous faisiez du théâtre. Votre jument Colette avait son écurie – elle vous attend… impeccable… bien entretenue.
Hélas pour vous, il y avait « La Boutaille » (Crédit Lyonnais maintenant), auberge bruyante où séjournaient des voyageurs de commerce très éméchés et braillards. Quant à la rue Nationale, elle est toujours « montueuse ». En ce moment on refait le pavage, oui madame, plus de macadam, c’est démodé, des pavés, sur les trottoirs aussi. Bientôt, nous pourrons voir qui tient le haut du pavé, comme jadis.

Chère George, j’ai encore une grande faveur à vous demander. que votre cochet Sylvain Brunet, il n’a quitté Nohant qu’en 1876 après votre décès, le brave homme, prépare la carriole avec Colette, afin que nous allions chez Laisnel de la Salle à Cosnay. La femme d’Alfred Laisnel de la Salle est toujours aussi acariâtre et jalouse. Chère George, c’est la rançon de la beauté et de la gloire. Alors, dans son château près de Lacs, il écrit des choses passionnantes que j’ai lues avec intérêt notamment « Croyances et Légendes du Centre de la France, Anciennes moeurs de La Châtre », j’ai ainsi découvert les carroirs, les croix, le Carrefour des Trépassés. Nous reparlons de cela une autre fois d’autant plus que j’ai eu une mauvaise surprise. La croix Félix a disparu, m’a-t-on dit, depuis 25 ans. Maintenant comment se retrouver lors­que l’on vient de la Châtre pour aller à Lacs ? Le mal et la bêtise sont par­tout. Surtout si vous apercevez cette croix dans un coin du ciel, dites bien qu’elle revienne au même endroit, elle nous manque.
Alfred nous a quitté en 1870, ainsi il n’a pas connu l’horreur de la guerre, la défaite de Sedan, la perte de l’Alsace et la Lorraine. Vous le connaissez bien, et il vous a bien aidé en protégeant Périgois, Aucante et vos amis. Après votre intervention auprès de Napoléon III, dit « Napoléon le Petit ». Je suis en cela d’accord avec Victor Hugo qui de rage s’exila.
J’ai la reproduction d’une superbe aquarelle représentant Cosnay en 1830 – charmante attention du nouveau propriétaire – la petite église est toujours là, dans le village, endroit charmant. Au revoir Alfred.

Bonjour Emile Accolas, que de travail pour le retrouver, ma chère Du Croueix, domaine de près du Magny. Il ne reste que l’emplacement. Il brûla, paraît-il en 1921, la maison principale a été reconstruite. Votre ami Emile ne mérite pas l’oubli. Il fut un fervent pro-européen avant l’heure. Vous savez sans doute que nous avons fait l’Europe. Il est content, lui qui a participé en 1867 au premier congrès démocratique de l’Europe, lui qui fut doyen de la Faculté de Droit nommé par la Commune. Ah, oui – il avait des idées avancées et cela n’a pas empêché les guerres de 1914 et 1940.
Puissent, ses idées, nous protéger.

Mais il est midi, Marie Caillaud, votre cuisinière et Françoise Caillaud ouvrent le panier. Nous nous installons sur l’herbe, près du prieuré du Magny, chez Jules Néraud. L’endroit est somptueux, il appartient maintenant à la commune. De nos jours les particuliers ne peuvent plus entretenir les grandes propriétés, alors ils les vendent. Les gens du pays profitent de l’endroit. C’est bien, ne croyez-vous pas ? Ou bien allons faire le pique-nique – terme à la mode – dans la propriété de votre ami Gabriel Planet. Sa maison ressemble à celle de Nohant, mais vous connaissez bien sûr ! Il y avait toujours le piano de Chopin ; l’endroit où vous sculptiez les marionnettes avec Maurice existe encore. Le fils de Gabriel Maxime Rigondin Planet était Sous Préfet à La Châtre. Il était devenu aveu­gle, il est mort en 1928. Sa tombe est à La Châtre. Je vais lui dire bonjour. Bref Planet est un enchantement. Les châtaigniers sont toujours là. Madame Planet pourrait toujours cueillir ses « Nouzillades ».
C’est Gabriel Planet qui vous présenta Michel de Bourges en 1834 ; mau­vaise année conjugale pour vous, puisque vous vous séparez de votre mari. Que de potins, que de scandales cette année, mais vous obtenez la garde de Maurice et de Solange. La vie continue, comme on dit en Berry.

Alors cette fois nous avons faim. Heureusement, Manceau n’est pas là. Il n’eut pas été content d’attendre. Cependant le jeu en valait la chandelle. Voyons, du casse museau – recette de nounou, de la fromentée… « – ça cale », aurait dit ma grand-mère. Tiens des anglais m’ont demandé la recette, avant-hier. J’aperçois de l’omelette aux écrevisses. C’est un produit de la région. Tous les ans, au mois d’août, la fête aux écrevisses se tient non loin du Château de Planet à Aigurande. La quantité d’écrevisses diminue dans la Bouzanne. C’est la pollution, dit-on ! Que vois-je encore – des griottes – billes grenats, comme vous les aimiez et en quantité. J’ai oublié de vous dire que de nos jours nous pouvons préparer vos recettes d’après un très beau livre de cuisine « A la table de George Sand » que Christiane Sand, belle fille adoptive d’Aurore Lauth Sand, votre petite-fille, a fait paraître.

Avant de clore ce long bavardage, je peux vous dire que j’ai préparé le circuit des maisons de vos amis de La Châtre pour vous honorer, pour honorer également vos amis, afin que jamais vous ne sortiez de nos mémoires.
Le 14 août, j’irai de maison en maison avec qui voudra me suivre en commençant par « La tête noire ». Ce sera « nos pas dans vos pas ».
Puis nous descendrons à l’ancien abattoir, faubourg des Mortais et là, les traiteurs de La Châtre auront préparé un repas, composé uniquement de vos recettes, bien sûr. Ensuite nous danserons – la bourrée – sans doute. Il existe toujours des musiciens traditionnels pour vous faire danser.

Au revoir George, merci d’avoir existé. Ah, non, encore une nouvelle, je ne peux terminer ma lettre sans vous l’annoncer- notre Maire est nommé Se­crétaire d’Etat – oui, chère George – un Secrétaire d’Etat de La Châtre. Mais, il ne nous renie pas. Il est Secrétaire d’Etat à l’agriculture, la pêche, la chasse, etc… Je pense que vous êtes contente, nous sommes à nouveau – la petite République de La Châtre. C’est la suite logique des activités de vos amis Périgois, Fleury, Aucante, Duvemet et les autres.

Comme toujours, j’ai passé un après-midi merveilleux avec vous.
Me permettez-vous de vous « biger », comme on dit en Berry.

Remerciements
Je remercie les propriétaires actuels qui m’ont permis de photographier leurs maisons.
Je remercie toute l’équipe de la bibliothèque de La Châtre, en particulier Nicole Piat, de leur aide savante et efficace.
Je remercie aussi toutes les personnes qui ont bien voulu répondre à mes nombreuses questions.

Bibliographie
Grande Charte du musée de La Châtre, 1463.
Duguet : Histoire de La Châtre, 1896.
Navarre Emmanuel : La Châtre et son environnement, 1896.
Jean Gautier : Histoire de La Châtre, 1950.
Marie-Louise Vincent : Thèse sur le Berry à la Sorbonne, 1914.

Micheline FORTIN – 2004